La Saint-Nicolas

Publié le par marie-jeanne garnier

       st nico 

C'est le cinq décembre au soir

Que Saint-Nicolas accompagné du Père Fouettard

Passe voir les enfants dans les maisons.

Au nom d'une ancestrale tradition,

Plus connue dans le Nord-Est de la France.

 

Autrefois, sur le bord de la fenêtre,

Sur une assiette, délicatement, 

Les enfants déposaient, sur un coussin de foin, une carotte

Pour l'âne de Saint-Nicolas,

Qui, s'il avait faim, viendrait la prendre là.

 

Récompensant les enfants sages

Il apportait des friandises et des images

Du pain d'épices et des pralines

Des oranges ou des mandarines.

 

Si les enfants n'étaient pas sages,

Il frappait aux carreaux de la fenêtre.

Saint-Nicolas, avec sa crosse et sa hotte

Donnait aussi des avertissements.

Et les enfants n'étaient pas fiers.

 

On ne devait pas regarder,

Les parents avaient éteint la lumière.

On devait seulement écouter.

Une petite clochette tintait lorsqu'il partait.

 

Ouvrant la fenêtre, on découvrait

Le trésor que Saint-Nicolas avait apporté,

Prix de la sagesse d'une longue année.

                                                   Marie-Jeanne GARNIER

 

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Publié dans poésies

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