Aider les autres...
Durant toute ma vie, je me suis occupée des autres, donnant de mon temps et de la compréhension à ceux qui en avaient besoin, peu importe si je les connaissais ou pas.
Pour moi, c'est une nécessité vitale, une vocation. Quand je vois quelqu'un dans la détresse, je ne peux m'empêcher d'accourir et de lui porter secours. J'aime que les gens soient heureux. Un sourire, un merci me comble de joie.
Tout a commencé à l'école primaire. Quand j'étais au CM2 et que j'avais terminé mon travail, la maîtresse me demandait souvent de faire lire les plus petits.
Chez mes parents, j'étais l'aînée de six enfants et, avec ma soeur cadette, on devait s'occuper de nos petits frères et soeurs.
Au bureau, je pense en particulier à cette usine de L'Isle-sur-le-Doubs, où j'ai travaillé une quinzaine de jours en intérim comme secrétaire bilingue, j'effectuais mon travail rapidement et lorsque celui-ci était fini, je donnais un coup de main aux autres secrétaires dans leurs travaux.
Dans mon métier de factrice, lorsque j'avais classé ma tournée, j'aidais quelquefois les autres à préparer la leur.
Malgré une vie privée difficile, je n'ai jamais hésité un seul instant à venir en aide aux gens qui se trouvaient sur mon chemin.
Je faisais toujours passer les autres avant moi-même, mais au détriment de ma santé.
A l'hôpital, les médecins m'ont dit que je devais réagir et d'abord me soigner et m'occuper de moi si je ne voulais pas mourir prématurément.
J'avais pris beaucoup de poids, souffrant d'hypothyroïdie et de diabète. J'ai fait ce qu'il fallait et ai consulté un spécialiste en endocrinologie. Depuis, j'ai perdu 17 kg et je me sens en pleine forme, je fais du sport, je mange équilibré et je prends un peu plus soin de moi.
Ayant compris que pour aider les autres, il ne fallait pas se négliger, j'ai coupé la poire en deux. Prenant du temps pour ma santé et une meilleure hygiène de vie, il m'en reste encore à accorder aux autres.
Marie-Jeanne GARNIER
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